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Chapters
6
Language
French
Genre
Published
May 21, 2025
Alkebulan. Ancienne colonie française, pays riche de son sol, de ses hommes, et de son histoire, mais enchaîné depuis l’indépendance à une puissance coloniale qui n’a jamais vraiment quitté le continent. Pendant des décennies, ce pays a vu ses ressources pillées au profit d’intérêts étrangers, pendant que son peuple croupissait dans une misère organisée. Mais l’histoire allait changer. Grâce à un homme : le capitaine Thomas Traoré. Un jeune officier de l’armée nationale, formé au sein des forces spéciales, patriote jusqu’à l’os, et écœuré de voir sa nation saignée à blanc sous couvert de « coopération ». Le livre s’ouvre loin de l’Afrique, à Paris, dans l’un des quartiers les plus riches de la capitale, là où se croisent oligarques discrets, vieilles familles aristocratiques et puissants héritiers. C’est là, dans une demeure monumentale de l’avenue Montaigne, que vit Édouard de Beaumarais, surnommé « le Roi d’Afrique ». Héritier d’une dynastie coloniale, propriétaire du groupe Beaumarais Industries, présent dans presque tous les pays francophones du continent, il incarne à lui seul la perpétuation de l’ordre néocolonial. Grâce à des réseaux d’influence bien huilés, tant en métropole qu’en Afrique, Édouard a continué à faire fructifier l’héritage familial : exploitation minière, pétrole, agriculture intensive, forêts primaires. Tout y passait. Et tout cela sous couvert de traités bilatéraux, signés par des gouvernements dociles, placés au pouvoir avec son aide… et la bénédiction officieuse de la République française. Ce matin-là, le téléphone rouge vibra sur sa table de nuit. Une ligne sécurisée. Un numéro que seuls quelques hommes en Afrique pouvaient composer. Il décrocha aussitôt. Une voix grave, militaire, lâcha sans détour : — C’est terminé. Tewou est tombé. Le capitaine Thomas Traoré a pris le pouvoir. Pas un seul mort. La capitale est entre ses mains. Un silence glacé. Le cœur d’Édouard se serra. Ce coup de fil, il l’avait toujours redouté. Pendant plus de quarante-cinq ans, le président Paul Tewou, homme de main fidèle et marionnette loyale, avait maintenu Alkebulan sous contrôle. Installé au pouvoir depuis un demi-siècle à la suite d’un premier coup d’État soutenu par Paris, il n’avait cessé d’accorder toujours plus de facilités à l’ancienne puissance coloniale : contrats léonins, réformes constitutionnelles, privatisations massives. En échange, lui et sa clique vivaient dans l’opulence. Le peuple, lui, crevait. Six mois plus tôt, à l’issue d’un scrutin largement contesté, Tewou avait entamé un septième mandat. Une mascarade électorale validée par des observateurs complices, soutenue par Beaumarais, qui avait usé de toutes ses ressources pour garantir la victoire du pantin. Mais cette fois, le vent avait tourné. Dans l’ombre, une autre force s’était levée. Une jeunesse militaire, une armée fatiguée d’obéir à une marionnette, un peuple prêt à se libérer. À leur tête : Thomas Traoré, capitaine du régiment des forces spéciales. Sans un seul coup de feu, le vieux régime s’était effondré. Et à Paris, dans son manoir silencieux, Édouard de Beaumarais comprit qu’il venait de perdre bien plus qu’un pion. Il venait de perdre un empire. Présente moi un sommaire pour ce livre Laisser faire Alkebulan, c’est donner des idées aux autres pays de la région Et voir cela s’étendre sur tout le continent.
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Start Writing NowJob Doualla, né le 10 mai 1981 à Douala, est titulaire d'un diplôme universitaire. Fort de ses expériences et de sa réflexion, il propose dans cet ouvrage un regard plein d'espoir sur les forces et les potentialités du peuple noir, invitant à un avenir lumineux.